Si vous écrivez, vous le savez sûrement : on a souvent en nous nos critiques les plus acerbes. Pourquoi considérerait-on que les mots que l’on écrit sont importants, mais pas ceux que l’on se dit ? Je vous invite à voir cet article comme une petite liste à garder sous le coude, un outil à dégainer quand le manque de confiance pointe le bout de son nez en écriture. Ne soyez pas le plus grand obstacle de votre parcours ♥
Perte de confiance : la peur d’être prétentieux
Si vous vous dites : « C’est prétentieux de ma part de parler de ce que j’écris, alors que d’autres écrivent plus et mieux que moi »…
Essayez plutôt : « C’est généreux de partager mes projets. Si j’aime lire les romans ou les textes des autres, à moi aussi de leur parler de ce que je fais. »
L’écriture et les excuses
Si vous vous dites : « Je me donne des excuses pour ne pas écrire »,
Essayez plutôt : « J’apprends à m’écouter, à adapter mon écriture à mon rythme de vie. Si toute ma vie ne tourne pas autour de mon identité d’écrivain.e, c’est normal que je ne sois pas toujours en train d’écrire »
Se trouver encombrant.e
Si vous vous dites : « Je n’ai pas envie d’embêter les gens avec mes doutes et mes ressentis »,
Essayez plutôt : « On a tous des moments de cafard et des moments plus faciles. Admettre ma vulnérabilité, c’est aussi dire aux autres qu’ils sont les bienvenus dans mon univers »
Je progresse en écriture, ou est-ce que je stagne ?
Si vous vous dites : « Je ne vois pas de résultats à mes efforts, donc ce que je fais doit être nul »,
Essayez plutôt : « J’ai conscience des efforts que je fournis, et même s’ils peuvent sembler invisibles, pour moi ils sont la preuve que je ne laisse pas tomber »
Mon écriture ne sert à rien…
Si vous vous dites : « Ce que je fais, ce que je poste, ce que j’écris, ça ne sert à rien, finalement »,
Essayez plutôt : « J’écris sans penser à un but. Je me concentre sur le processus, et ce que j’apprends en cours de route. »
Syndrome de l’imposteur et écriture
Si vous vous dites : « L’image que je donne de moi ne correspond pas à la réalité, je me fais passer pour mieux que je ne suis »,
Essayez plutôt : « La littérature n’est pas la réalité, l’illusion fait partie de ce que l’on veut faire vivre au lecteur. Je peux faire rêver et rester authentique. »
Reformuler la critique interne qui sabote notre confiance en notre écriture et nos projets, ça ne se fait pas en une nuit. Mais pour moi, c’est un petit pas – et quand on aime jouer avec les mots, c’est important de l’appliquer aussi à notre vie ! C’est sur ce même principe que je décide de ne pas laisser le syndrome de l’imposteur m’imposer ma façon de vivre et de voir mes projets 🙂
Qu’en pensez-vous ?